Le Laboratoire de psychophysiologie cérébrale de la clinique de Chailles :
Pour répondre aux missions qui nous avait été confiées à partir de 1984, par le directeur de la clinique de la Chesnaie, nous avions fait réalisé une chaîne d'acquisition de potentiel évoquée avec l'aide des ingénieurs du Laboratoire d’Electrophysiologie et de Neurophysiologie Appliqué (L.E.N.A. CNRS UPR 640) et de l’Ecole Supérieur de Technologie Electronique (E.S.T.E.). De plus, sur les conseils de Monsieur Rémond et de Madame Lesevres nous avions rencontré le Pr. Baribeau alors en stage post-doctoral dans leur laboratoire au printemps 1982. Elle venait de publier dans la revue Science le premier article traitant d’un abord psychophysiologique de la schizophrénie (Baribeau-Braun, Picton et al. 1983). Par ailleurs, Madame Baribeau venait d’être nommée professeur de psychologie à l'Université Concordia à Montréal et prenait son poste en septembre de la même année. A partir de cette époque nous avons entrepris avec celle-ci une collaboration qui c'est poursuivi jusqu'alors et qui m'a permis d'étudier la désorganisation cognitive chez les patients schizophrènes.
Nous avons entrepris notre formation en psychophysiologie cognitive auprès du Pr. Baribeau au Laboratoire de Neurophysiologie et de Neuropsychologie Humaine, de l’Université Concordia, à Montréal. A la même époque (1984-1987) je me formai, à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociale, dans le laboratoire dirigé par le Pr. Jacques Mehler.
Groupe de réflexion et de travail sur les potentiels évoqués lents
En Janvier 1982, a été crée un groupe de réflexion et de travail « francophone » sur les potentiels tardifs à l’initiative d’une part du L.E.N.A. dirigé, à ce moment là, par Madame Lesevres, d’autre part du laboratoire de Neurophysiologie Clinique et Psychopathologie de Liège dirigé par le Dr. M. Timsit-Berthier et enfin du Groupe de Psycho-Physiologie Cognitive du Laboratoire d’Exploration Fonctionnelle du système Nerveux de l’Université de Bordeaux, dirigé par le Pr. J. Paty. Ce groupe réunissait toutes les équipes qui utilisaient les potentiels évoqués cognitifs à des fins de recherche en psychophysiologie ou psychopathologie.
Ce groupe de réflexion se proposait de discuter en commun, de façon tout à fait informelle, des problèmes à la fois théoriques, méthodologiques et pratiques posés par l’utilisation de ces indicateurs électrophysiologiques ainsi que de leurs relations avec d’autres marqueurs biologiques ou d’autres méthodes d’explorations du fonctionnement cérébral.
Ce groupe de réflexion en 1985 comptait une trentaine de participants appartenant à 8 groupes de recherche français dont le laboratoire de Chailles, un groupe belge, un hollandais, un allemand, un suisse et un italien. Depuis 1982 ce groupe de réflexion se réunit régulièrement 3 fois par an pour une journée de réflexion théorique et pratique. A titre d’illustration en 1985 ces réunions ont eu lieu en Mars à Milan, en Octobre à Chailles et en décembre à Lausanne.
Dans les années 1995-1997 ce groupe se transformera en Société de Psychophysiologie Cognitive de Langue Française qui est une des composantes de la Fédération Européenne des Sociétés de Neurosciences
B) - Paris8 nomination comme MCU 1997
Nous avons nommé, à la campagne de recrutement du printemps 1997, Maître de Conférence des Universités à UFR de psychologie de l’Université Paris8 et nous avons pris notre poste en septembre à lors de la rentrée de l’année universitaire. Nous avons auparavant de 1994 à 1997 assuré une charge d’enseignement dans cet UFR. De plus, Monsieur le Pr. A. Blanchet nous avait admis dans son équipe de recherche Equipe de Recherche en Psychologie Clinique (E.R.P.C., EA 2027) dès 1994.Nous avons donc naturellement mené nos travaux de recherche dans le cadre de cette équipe universitaire de recherche jusqu’à aujourd’hui en poursuivant par ailleurs des collaborations principalement l’une avec l’équipe du Pr. E. Saliba (Tours) et l’autre avec celle du Pr. M.-C. Hardy–Baylé (Versailles)